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À Propos

CMCA est dirigé par Emmanuel LEQUEUX, titulaire d’un Master 2 en banque finance assurance. Il a une expérience de 20 ans dans des sociétés d’information de solvabilité, chez un assureur crédit de premier rang et chez un factor qui occupe une des premières places du marché. Ce parcours lui permet de couvrir l’ensemble des étapes du cycle de vie des clients, de la prospection des clients jusqu’au recouvrement des factures en passant par la couverture et le financement des créances.

Point sur les réformes économiques

Le 12 mars 2020 annonce le confinement sur tout le territoire. Un socle de 4 mesures est déployé : prêt garanti par l’Etat pour 141 Mds €, activité partielle pour 31 Mds €, Fonds de solidarité pour 35 Mds €, exonération de cotisations sociales pour les TPE/PME pour 8.4 Mds €.

Les PGE s’élèvent au 26 novembre 2021 à 142.1 milliards €. Ils ont permis d’accompagner près de 700 000 entreprises dont 611 000 petites entreprises (entreprises réalisant moins de 2 millions de CA ou comptant un effectif de 10 personnes max). Les montants accordés sont allés pour 75% aux petites et moyennes entreprises (- de 50 millions de CA) pour 107 milliards €.

Le 14 juillet 2020 est lancé France Relance avec 140 Mds € d’investissement dont 40 Mds € de contribution européenne. Les dépenses sont engagées pour 2 ans jusqu’en 2022 avec comme grands chapitres la baisse de la fiscalité, le renforcement des compétences pour l’emploi et la formation, la compétitivité et l’attractivité de la France ainsi que le tournant de la transition écologique. Le « Ségur » de la santé prévoit pour 6 Mds € le financement des établissements et des professionnels de santé et des Ehpad ainsi que la numérisation du système de santé.

Le plan France 2030 doté de 30 Mds €, envisage une industrie décarbonée, une priorité à l’électricité et l’hybride, une évolution de l’alimentation saine durable et traçable, un essor des contenus culturels, un développement des investissements dans le champ des fonds marins et du spatial.

Point sur la conjoncture et la santé de nos entreprises

2020 signe la plus forte récession depuis 1945 avec -8.3%. L’année 2021 connaît sa plus forte croissance depuis 1973. En 2020, les dettes des entreprises ont augmenté de 217 Mds €, dans le même temps leur trésorerie a augmenté de 208 Mds € grâce aux mesures d’accompagnement.

Coté déficit public, la France devrait retrouver en 2022 son niveau de PIB d’avant crise. C’est donc en 2023 qu’il faudra entamer le désendettement sur une période de 10 ans en profitant de la croissance. La réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage devrait favoriser cette croissance. Les dépenses publiques qui augmentent de 1% en volume devront être abaissées pour amorcer le désendettement du pays. C’est l’analyse que fait le gouverneur de la Banque de France en 2021.

Le commerce mondial de biens en volume croîtra de 5.4% en 2022 et de 4% en 2023. En 2021 la croissance a été de +8.3%. Les perturbations actuelles des chaines d’approvisionnement dureront jusqu’au 2ème semestre 2022. L’Europe est plus exposée que les USA aux pénuries de biens intermédiaires en provenance de Chine (source Euler Hermes dec 2021). L’assureur précise que le 3ème trimestre 2021 a connu une contraction du commerce mondial due pour 75% au manque d’intrants de matières premières et pour 25% aux délais rallongés de transport.

C’est seulement fin 2022 que les nouvelles capacités de transport seront opérationnelles avec des investissements dans les infrastructures portuaires. En attendant, l’Europe sera touchée avec des secteurs plus impactés comme les équipements ménagers, l’électronique, l’automobile et les machines et équipements. Pour l’instant il n’est pas constaté de relocalisation ou de délocalisation de proximité. Le protectionnisme vu en 2021 se maintiendra en 2022, les barrières commerciales seront alimentées par les subventions et les politiques industrielles.

Les perspectives de croissance pour 2022 sont de 3% pour la France selon Allianz Trade qui envisage pour 2023 une croissance de 1.5%. Coté inflation le chiffre s’établira à 4.3% pour 2022.

La hausse des prix sur les matières premières, les problèmes d’approvisionnement en Chine liés au Covid, la guerre en Ukraine, l’augmentation des taux d’intérêt et les remboursements des PGE n’offrent pas aux entreprises un contexte serein.Les délais de paiement s’allongent au premier trimestre 2022, les retards étaient de 13 jours en 2020 et de 15 jours en 2021 dus pour une bonne part à un processus de validation des factures trop long. Les délais sont ainsi plus importants pour les entreprises de plus de 1000 salariés.

Beaucoup d’entreprises manquent de fonds propres et consomment de la trésorerie. La cession des factures aux établissements financiers devrait pouvoir résoudre cette question en attendant la restauration des marges et du haut de bilan.

Coté défaillances, 2021 s’élève à 28 000 contre 32 000 en 2020 et 52 000 en 2019. Il faut donc s’attendre en 2022 à un rattrapage bien que le soutien aux entreprises continue au 1er semestre 2022 avec un report du remboursement des PGE (prêts garantis par l’Etat).

Au premier trimestre 2022, le nombre de défaillances s’établit à 10 000 soit une croissance de 35% versus premier trimestre 2021. La moitié des défaillances provient d’entreprises ayant moins de 5 ans d’ancienneté. Sur 12 mois glissant, le nombre de défaillances s’élève à 30 800 contre 52 000 en 2019. Le rattrapage est donc encore à venir.

Les carnets de commandes sont pleins mais les entreprises peinent à produire et à livrer en temps en heure en raison des ruptures d’approvisionnement.

Coté aides, les PGE remboursables sur une période de 6 ans après une année de franchise (taux entre 0.25% et 0.50%) font l’objet pour un certain nombre d’une restructuration de la dette et d’une déclaration de défaut à la Banque de France. La cotation de l’entreprise peut s’en trouver dégradée. En cas de dette supérieure à 50 K€, l’ouverture d’une conciliation est obligatoire. L’Etat maintiendra sa garantie en cas de médiation du crédit. La restructuration de la dette concerne 200 dossiers par mois.

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